Association CO.U.R.R.I.E.L, Vivre en français c'est déjà résister rejetons le tout-anglais de la finance !

J'AIME LA LANGUE FRANCAISE, MAIS... PAR FLOREAL

J'aime la langue française, déclare Ernest-Antoine, mais il faut bien reconnaître que l'anglais est la langue naturelle des affaires et de l'entreprise. C'est donc elle que je pratique à toute occasion quand je commerce. Mais ne vous inquiétez pas, braves gens, le français n'est pas en danger pour autant, il lui reste tous les autres domaines de la vie sociale.

J'aime la langue française, répond Laurence, mais il faut reconnaître que l'anglais est la langue universelle des sciences et des techniques. Ce n'est pas grave, tout le reste se dit en français.

J'aime la langue française, mais il faut reconnaître que l'anglais est la langue universelle des sciences et des techniques. Ce n'est pas grave, tout le reste se dit en français.,

J'aime la langue française, rebondit Yvon, mais avouez que la langue anglaise, si musicale (d'ailleurs tout le monde le répète), est incontournable dans le domaine de la chanson. D'ailleurs je n'écoute que des chanteurs s'exprimant en anglais et si j'écrivais des chansons, ce serait en anglais. Mon premier titre serait "Me for you".

J'aime la langue française, mais avouez que la langue anglaise, si musicale (d'ailleurs tout le monde le répète), est incontournable dans le domaine de la chanson. D'ailleurs je n'écoute que des chanteurs s'exprimant en anglais et si j'écrivais des chansons, ce serait en anglais. Mon premier titre serait "Me for you".,

J'aime la langue française, reprend Christine, mais reconnaissons que l'anglais est la langue naturelle de l'Europe, surtout depuis le Brexit. Mais ce n'est pas bien grave, le français garde, dit-on, un certain prestige littéraire dans le monde.

J'aime la langue française, mais reconnaissons que l'anglais est la langue naturelle de l'Europe, surtout depuis le Brexit. Mais ce n'est pas bien grave, le français garde, dit-on, un certain prestige littéraire dans le monde.,

Moi aussi, j'aime bien ma langue maternelle, surenchérit Cyrille, mais quand je tague ma haine ou mes amours sur les murs de ma ville, j'écris "fuck you !" ou "I love you". Qu'importe puisqu'on peut toujours parler en français dans ses quatre murs avec sa maisonnée.

Moi aussi, j'aime bien ma langue maternelle, mais quand je tague ma haine ou mes amours sur les murs de ma ville, j'écris "fuck you !" ou "I love you". Qu'importe puisqu'on peut toujours parler en français dans ses quatre murs avec sa maisonnée.,

J'aime moi aussi le français, commente Jack, mais quand je suis chez moi, je regarde des clips en anglais, je visionne des séries américaines et je ne trouve rien à dire aux pubs en anglais. Qu'importe, après tout, dans la rue, on continue de parler français, entre deux selfies.

J'aime moi aussi le français, mais quand je suis chez moi, je regarde des clips en anglais, je visionne des séries américaines et je ne trouve rien à dire aux pubs en anglais. Qu'importe, après tout, dans la rue, on continue de parler français, entre deux selfies,

J'aime la langue française, ajoutent David et Sue, mais si je dois choisir un nom pour mon enseigne et pour ma petite boîte, je l'appellerai "Coffee Shop", "Au bel Hair", "Sensation Nail" ou "New Fooding Slurp". Il faut reconnaître que c'est plus "tendance". Mais bien sûr, le français garde un certain charme désuet...

J'aime la langue française, mais si je dois choisir un nom pour mon enseigne et pour ma petite boîte, je l'appellerai "Coffee Shop", "Au bel Hair", "Sensation Nail" ou "New Fooding Slurp". Il faut reconnaître que c'est plus "tendance". Mais bien sûr, le français garde un certain charme désuet...,

J'aime la langue française, mais s'il me naît un garçon, je l'appellerai Jordan, et si c'est une fille, on la nommera Kelly.

J'aime la langue française, mais s'il me naît un garçon, je l'appellerai Jordan, et si c'est une fille, on la nommera Kelly.,

J'aime la langue française, et d'autres francophones que moi ont bien raison de la défendre au Québec ou en Afrique. Mais ici, ce n'est pas un challenge, conclut Romane.

J'aime la langue française, et d'autres francophones que moi ont bien raison de la défendre au Québec ou en Afrique. Mais ici, ce n'est pas un challenge,

Bref, j'aime la langue française, dit tout un chacun, mais défendez-la donc vous-même dans votre domaine car dans celui qui m'est propre, je ne bougerai pas un cil pour la protéger.

Bref, j'aime la langue française,

Ainsi périssent les langues, ainsi finissent et se renient les peuples, ainsi s'érode le "tous ensemble" des victoires sociales, ainsi s'éteint, avec la langue commune de la Cité, la commune dignité de ceux qui l'habitent. J'aime, tu aimes, nous aimons, la langue française, donc je la défends, tu la défends, nous la défendons TOUS contre le tout-anglais. Ainsi doivent parler d'une même voix, fût-ce à « contre-tendance », et sans se laisser couper la langue par les « collabos de la pub et du fric » (l'expression est du philosophe Michel Serres), les gens d'honneur et l'esprit de résistance.

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