VALÉRIE PÉCRESSE, OU L’ANTI-FRANCE...
Procès langue française jeudi 22/04 : un dossier de 2,7 kg pour éradiquer le français et réclamer 10000 €
Chers amis,
Je vous transfère par ce courriel le communiqué de l’AFRAV, une des rares associations courageuses et véritablement militantes en matière de défense de la langue française, et donc de notre identité et des intérêts superieurs de notre pays.
Afin d’imposer le dénomination « Navigo Easy », la région Île-de-France, présidée par Valérie Pécresse, a préparé un mémoire de 2,7 kg (!), tout en demandant à ce que l’association, certes très active mais au budget plus que modeste, soit condamnée à lui verser la somme de 10 000 euros.
Comme vous le savez déjà si bien, la justice de notre pays est une institution souvent « hors la loi », soumise non pas aux textes de la loi mais aux pressions politiques, et tristement digne d’une République bananière. Et ce qui est vrai pour bien des domaines que nous connaissons déjà fort bien, l’est donc également en matière de défense de la langue française, autre pilier de notre société et de notre identité. Nous ne sommes pas au Québec, où la loi est la loi…
Les expériences vécues ces dernières années par les associations de défense de la langue française, dont l’AFRAV en particulier, face à une justice qui excelle souvent dans l’art de trouver des arguments farfelus et saugrenus afin d’empêcher l’application de la loi, démontrent bien que le risque de voir cette association être à la fois déboutée et condamnée à verser une somme d’argent est bien réel.
Soutenons donc l’AFRAV et relayons massivement le communiqué de cette association, dont le seul tort est d’exiger le respect et l’application de la loi française (pourtant ô combien peu ambitieuse, comparée aux lois québécoises en la matière…).
Pour finir, rappelons que Mme Valérie Pécresse ne manque pas une occasion de s’attaquer à la langue française, voire de mener une politique d’éradication. Ainsi, il convient de savoir que Valérie Pécresse :
- S’était déjà vu décerner le prix de la Carpette anglaise en 2008 (dont je fais partie du jury depuis peu) pour avoir milité activement, en tant que ministre de la Recherche et de l'Enseignement supérieur, en faveur de l’éradication de la langue française au sein de nos universités, en encourageant la mise en place de formations exclusivement en langue anglaise (notamment pour soi-disant attirer des étudiants étrangers, alors que l’intérêt supérieur de notre pays sur le long terme exige de « fabriquer » des élites francophones, et non pas uniquement anglophones, qui serviront tout ou tard et d’un manière ou d’une autre les intérêts des pays anglo-saxons). Ce prix lui avait aussi été décerné pour son attitude favorable à l’anglicisation des institutions de l’Union européenne.
- Avait déclaré que « l'anglais ne devrait plus être une langue étrangère en France », ou encore que « notre culture rayonne d’autant mieux qu’on s’exprime dans la langue de l’autre » (si seulement les Anglo-Saxons avaient raisonné ainsi au cours des deux derniers siècles…).
- Avait osé traiter les défenseurs de la langue française de « lobby de la langue française », lors d’un passage sur la chaîne de télévision du Senat, en 2008.
- A déjà multiplié les dénominations en anglais d’événements organisés par la région Ile-de-France, démontrant que le cas du Navigo Easy est loin d’être isolé. En novembre dernier, M. Yves Montenay, vice-président de l’association « Avenir de la langue française », avait déjà écrit à Valérie Pécresse au sujet de l’utilisation exclusive de la langue anglaise pour la désignation de toutes les activités devant avoir lieu lors d’une journée consacrée à la création d’entreprise (Entrepreneur Coaching Day, avec au programme : Keynotes, Master classes, Coaching et Networking). Totalement inimaginable au Québec, par exemple.
- Enfin, et venons-en maintenant au meilleur et plus révélateur : si lors du dévoilement du slogan choisi par la France pour les jeux olympiques de 2024, beaucoup s’étaient offusqués du choix ridicule de l’anglais, un autre événement sans doute plus choquant encore était passé largement inaperçu, à savoir le compte à rebours qui avait précédé l'affichage du slogan… un compte à rebours lui aussi en anglais !! Incroyable mais vrai. Là encore, une volonté claire et nette d’éradiquer, de faire disparaître totalement la langue française, de la part de responsables politiques incompétents, médiocres et qui ont, qu'on le veuille ou non, « quelque chose d'anti-français ».