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LETTRE AUX DÉPUTÉS DE LA NATION SIGNÉE ALBERT SALON

Albert Salon, docteur d'Etat ès lettres (Sorbonne 1981, sur « l’Action culturelle de la France dans le monde »), ancien instituteur rural (de classe unique, en 1954/55), conseiller culturel et chef de mission de coopération, directeur au ministère de la Coopération, puis ambassadeur de la France ; commandeur du Mérite national, officier du Mérite béninois, chevalier de la Légion d’Honneur, des Palmes académiques, et des Arts et Lettres, ainsi que du Mérite allemand (Bundesverdienstkreuz am Band) ; président d’honneur d'Avenir de la langue française (ALF), président du Forum francophone international (FFI-France), co-animateur de réseaux francophones internationaux, médaille Senghor de la Francophonie reçue en 2014 de M. Abdou Diouf, au siège de l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF), médaille d’or 2016 de la Société d’Encouragement au Progrès (SEP), reçue à l’École militaire. Directeur d’une émission régulière « le français en partage » dans une radio patriote indépendante ». Ouvrages : « Colas colo, Colas colère », éd. l’Harmattan, 2008 ; « Une volonté française », préface de Claude Hagège, éd. Glyphe, 2012), et alii.

 
Mesdames et Messieurs les Députés de la Nation

Au cours de ces deux derniers mois, je vous ai adressé des messages au nom du Haut Conseil de la Langue française et de la Francophonie (HCLFF), simple réseau informel de la société civile française* composé de personnalités connues et influentes, « patriotes linguistiques », effectivement constitué le 18 juin 2020 pour hisser collectivement les voix de nos associations pour le français bien au-dessus de leur niveau actuel de réception et d’efficacité.

Vous trouverez en PJ la liste, loin d’être close, de cent de ces personnalités, où vous distinguez des savants renommés dont un médaillé Fields, d’anciens ministres et parlementaires, des officiers généraux, des représentants de plusieurs académies et du Collège de France, des poètes et écrivains couverts de prix, une championne du monde de cyclisme, et naturellement des représentants des 24 associations pour le français porteuses de cette création originale.

La première action d’envergure décidée par le Haut Conseil est la mobilisation contre le mouvement qui monte à Bruxelles, et a bien des partisans en France, en faveur de l’utilisation de fait de l’anglo-américain comme « langue commune » des institutions de l’Union européenne. Alors que le régime linguistique de l’UE (langues officielles ; et des 3 langues de travail : allemand, anglais, français) est défini par son propre « règlement n°1 » de 1958 modifié.

Ce mouvement est extrêmement dangereux surtout pour le français et la France, et pour l’Europe elle-même qui est diversité linguistique, culturelle, économique et politique, et non pas une quelconque Prairie peuplée de tribus que l’imposition d’une « langue unique-pensée unique »(Claude Hagège), sert à conquérir en profondeur : dans les esprits.

Cette lettre ouverte est destinée aussi aux media, mais d’abord aux parlementaires.

Vous trouverez en PJ l’essentiel de la question et des enjeux dans un article « La France et l’Europe à la croisée des chemins... », et dans la lettre ouverte que le Haut Conseil a adressée le 14 septembre dernier au Président de la République, seul en mesure de demander et obtenir que cette importante question soit mise à l’ordre du jour d’une réunion du Conseil européen, qui prend ses décisions à l’unanimité, et donc d’opposer courageusement le veto de la France à la promotion (post-Brexit !...) de l’anglo-américain comme langue commune des institutions de l’UE.

C’est ce qui est demandé dans les deux documents précités, et résumé dans le Communiqué de presse en PJ, que l’association Avenir de la Langue française (ALF), que vous connaissez bien, et qui est agréée et subventionnée par le ministère de la Culture, a été chargée de rédiger et d’envoyer aux media et à vous.

Chacun de vous peut, s’il approuve la démarche, saisir le Président de la République à ce sujet, voire obtenir de son groupe parlementaire qu’il le saisisse.

Au-delà, les questions vitales - hélas, largement occultées ou reléguées - de la langue française et de la Francophonie étant loin d’être dûment traitées, il vous a été suggéré, dans mes envois de documents précédents, de constituer un groupe inter-parlementaire - Sénat-Assemblée – pour la langue française et la Francophonie. Les documents en PJ, avec le communiqué de presse, peuvent vous servir dans cette utile démarche.

Veuillez, Madame la Députée, Monsieur le Député, de la Nation, recevoir l’expression de notre haute considération et de notre vif espoir dans votre action déterminée en faveur de notre grande cause commune.

* en attendant son extension, en cours de préparation, en un Haut Conseil international, aux sociétés civiles des pays ayant une proportion importante de locuteurs du français langue maternelle et de la maison.

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