Valérie Pécresse n'est pas seulement la ministre sarkozyste qui a détruit l'enseignement supérieur et la Recherche à la française en les alignant sur les normes régressives des sacro-saints pays anglo-saxons, elle est aussi la présidente de région qui s'acharne le plus sur la langue française, qui promeut le plus le tout-anglais dans la dénomination des services publics et qui fait montre de hargne, voire de vindicte à l'encontre des défenseurs de notre langue.
Sans rien garantir, bien au contraire, à propos de l'engagement francophone de Julien Bayou, l'euro-ecologiste dont le parti EELV combat l'article 2 de la constitution établissant le français comme langue de la République, il est néanmoins opportun de tout faire pour que Pécresse morde la poussière dimanche car comment quelqu'un qui méprise à ce point sa langue maternelle pourrait elle être une bonne dirigeante de la région capitale de la République française ? Puisque Pécresse ne comprend que l'idiome de ceux que Michel Serres nommait la langue "des collabos de la pub et du fric", crions-lui OUT! à l'occasion du second tour des régionales !